L’indemnisation du préjudice subi par une victime à la suite d’un événement accidentel se déroule en deux étapes.

Dans un premier temps, il faut évaluer le préjudice subi et quantifier les différents postes de préjudice par des taux d’atteinte sur le plan médico-légal.

Ensuite, il faut chiffrer le montant de réparation / indemnisation financière.

Si c’est bien du ressort des compagnies d’assurances, il n’est pas normal que ces dernières soient les seuls maîtres à bord pour toute la procédure d’indemnisation.

En effet, du fait que les compagnies d’assurances décident du montant de l’indemnité qu’elles doivent verser, il résulte un conflit d’intérêt évident.

Indemnisation équitable

L’indemnisation du préjudice subi à la suite d’un événement tel qu’accident de la route, accident du travail, agression, erreur médicale, terrorisme, et d’une manière générale, de tout événement à l’origine du préjudice, doit être équitable.

Une indemnisation équitable est très importante pour deux raisons.

D’une part, cette indemnité permettra à une victime de poursuivre ses soins dans le futurs. Même lorsque ces soins sont indispensables, très souvent, le médecin mandaté par l’assurance «oublie» de les noter dans son rapport.

D’autre part, même si l’indemnité quelque soit son montant ne permettra pas d’effacer les séquelles, le fait de s’être défendu et de ne pas avoir subi le sort que la compagnie d’assurances a réservé à la victime, le fait d’avoir refusé d’être à nouveau victime est d’une importance psychologique capitale.

Cette petite revanche permet à une victime de «tourner la page» et d’atténuer l’impact des séquelles sur la vie après l’accident.